MoDem législatives Ille-et-Vilaine

Le MoDem ne présentera pas de candidats aux législatives face aux députés sortants LREM en Ille-et-Vilaine, assure Marc Fesneau, son vice-président national, et ministre chargé des Relations avec le parlement. Il souhaite que la discorde des municipales rennaises soit oubliée.

Lire l’article original sur le site de Ouest-France.

Photo Ouest France : Nicolas Boucher, Marie-Pierre Vedrenne, Marc Fesneau et Tanguy Métrope, réunis à Rennes, ce vendredi 22 octobre.

Quelle stratégie pour le MoDem en Ille-et-Vilaine aux législatives, en juin 2022 ? Marchera-t-il aux côtés de La République en marche ? « Il y a des sortants (les 2e, 4e, 5e et 8e circonscriptions sont aux mains de députés LREM, N.D.L.R.) et il est de bonne facture de ne pas se faire de vilenie dans un même pack majoritaire », assure Marc Fesneau, premier vice-président du MoDem et ministre chargé des Relations avec le parlement et de la participation citoyenne, à l’occasion d’un passage à Rennes, ce vendredi 22 octobre. « Comme je n’accepterai pas qu’on mette des candidats LREM en face des sortants Modem, le principe général est qu’il n’y ait pas de candidats Modem en face des sortants LREM. »

« Veiller à ce que ces épisodes n’aient pas laissé de traces profondes »

Un pacte de non-agression, donc. Et si certains ne se représentent pas ? Quid aussi de la 5e circonscription, passée au Parti socialiste avec Claudia Rouaux, après le décès de François André ? Ou de la 1re circonscription, vacante depuis la démission du député LREM Mustapha Laabid ?

« On se posera la question le moment voulu, poursuit Marc Fesneau. Avant de discuter des législatives, il faut se poser la question de la Présidentielle. Car tout cela est de la littérature, si Emmanuel Macron, s’il s’avérait candidat, n’est pas réélu Président de la République. »

Fini donc la mésentente avec LREM pendant les municipales rennaises, où le Modem avait préféré soutenir le candidat de la droite et du centre ? « Il peut arriver qu’il y ait eu des écueils sur des épisodes municipaux, poursuit le dirigeant national. L’important, c’est de veiller à ce que ces épisodes n’aient pas laissé de traces profondes. » « Et ce n’est pas le cas », veut croire Nicolas Boucher, délégué départemental du MoDem 35, qui compte une centaine d’adhérents. Et d’insister : « Rennes reste un cas isolé pour les municipales. Pour les régionales, on a marché ensemble, sans ambiguïté. »

« Parler à des gens avec lesquels on s’est emplafonné électoralement »

Marc Fesneau opine : « Le dépassement, ce n’est pas que le dépassement de la droite et de la gauche, c’est aussi le dépassement du centre. Ça nécessite de faire un effort sur soi-même et de parler à des gens avec lesquels on s’est emplafonné électoralement. »

Qui pourrait être chef de file ? Marc Fesneau balaie aussi cette question : « Les investitures, ça n’intéresse personne. Je suis favorable à ce qu’on traite ces questions-là ailleurs qu’au niveau local. Puisque sinon ça fait monter la sauce, les gens s’inventent des destins et c’est idiot. »

D’ici la Présidentielle, le MoDem temporise donc. Mais les grandes lignes du projet pour les législatives sont déjà là, assure Tanguy Métrope, président du MoDem 35 : « On veut insister sur la transition écologique, mais avec une écologie humaniste. Ainsi que sur l’équilibre des territoires. On le voit à Rennes : tout concentrer dans une grande ville, c’est l’impasse territoriale. » Enfin, bien sûr, le MoDem, parti très pro-européen, ne sera pas sans parler d’Europe.

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